La présence d’une fraction dangereuse dans les déchets biomédicaux mérite toujours une attention particulière sur les sources potentielles de production. L’objectif de la présente étude était de caractériser les sources de production de déchets biomédicaux (DBM) basée surles fractions dangereuses contenues. L’étude a été conduite dans la ville de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso autour d’un échantillon detrente-un (31) établissements sanitaires publics et privés. Le principe du « système à trois bacs » catégorisant les déchets généraux considérés a été utilisé. Les pesées on tété réalisées en saison sèche et pluvieuse durant une période desept (07) jours consécutifs. Les résultats indiquent une production totale des DBM de la ville de Bobo-Dioulasso estimée à 1269 tonnes par an. Le CHU est les eul hôpital de la ville et produit 531tonnes de DBM représentant 42% du total des DBM. Il est suivi successivement des Établissements de Soins Privés Hospitaliers avec 234 tonnes (18%), des CMA avec 177 tonnes (14%), les Officines avec 95 tonnes (7%), des Établissements de Soins Privés Non hospitaliers avec 87 tonnes (7%) et des CSPS avec 74 tonnes (6%). Des catégories sources de productions, les déchets non dangereux sont compris entre 66 et 94% tandis que les déchets dangereux sont compris entre 6 et 34%. L’analyse en composante principale a fait ressortir trois (03) classes de sources de production: la classe C1 caractérisée par une production assez importante de fg (déchet non dangereux) ; la classe C2 composite est dominée par la fraction des infectieux fi; et la classe C3a une forte production de la fraction des piquants fp. Les informations autour de cette caractérisation sont desorientations permettant aux producteurs de s’organiser pour mieux assurer une gestion concertée et mutualisée des DBM.
